|
INDEX\
RECYCLOTRON\
GODFLESH\
>>
Page
du groupe
Justin
Broadrick de Godflesh en interview
Interview
1998. Epitaph zine n°35.
Traduit
de l'anglais.
C'est
parti! "Interview des rêves humides, volume 2". Pour
ceux d'entre vous qui ne le savent pas, Godflesh sont
un des groupes les plus intenses, hypnotiques, influents
et rageurs dans l'existence de cette planète. Depuis
leurs débuts durant la moitié des années 80, Godflesh
sont devenus un de ces rares groupes dont la musique
est devenue un genre musical à elle seule. Je ne trouve
pas d'autre groupe ayant été appelé death metal, industriel,
grindcore, gothique, trance, ambiant, spirituel et terriblement
hypnotique. Implacable, répétitif, invincible, leur
style te plongera dans un coma profond, ou te poussera
à tout détruire autour de toi. A l'occasion de la sortie
de l'album de remixs "Live and hate in dub",
j'ai eu l'extrême honneur de faire une interview par
téléphone avec le créateur de Godflesh, Justin Broadrick.
Comme je l'imaginais, il fut quelqu'un de très intelligent,
avec un esprit génial et une vision incroyable.
Question
générique n°1: Comment le groupe s'est formé?
C'était
il y a longtemps. Godflesh a été crée en 1988, donc
ça fait maintenant 9 ans. C’était juste après que j'ai
joué dans quelques groupes, donc deux en particulier
avec qui j'ai fait des disques. Le plus populaire fut
NAPALM DEATH, j'ai enregistré avec eux environ de 1985
et 1986, on a fait le premier album ensemble, puis je
les ai quittés. Je suis resté avec eux durant deux ans,
et après la sortie de l'album j'ai ressenti que j'avais
été aussi loin que possible. Alors j'ai rejoint un
groupe qui avait déjà sorti un album, HEAD OF DAVID,
pour lesquels j'ai à la base joué de la batterie, puis
fait des chœurs, aidé à écrire des morceaux, etc. J'y
étais batteur, alors que pour Napalm j'étais guitariste.
La période Head of David était bien, elle a duré environ
2 ans, puis soudainement ils ont choisi de changer de
style, en laissant de côté une grosse partie de la brutalité
et du côté brut. Je ne voulais pas suivre cette direction,
donc je les ai quittés au début 1988 via une sorte d'accord
mutuel. J'ai alors rapidement formé Godflesh pour rassembler
les idées sur lesquelles je travaillais depuis Napalm.
Comment
décrirais-tu ta propre vision?
Avec
Napalm Death c'était du bon fun, on était vraiment dans
le délire des morceaux rapides, et aussi ceux plus lourds.
Je n'étais finalement pas aussi "sérieux"
que j'aurais aimé l'être avec la musique. Je ne dis
pas que tout doit être sérieux, mais tu vois ce que
je veux dire, c'était quelque chose de neuf avec les
morceaux ultra rapides qui duraient une seconde ; Même
si on avait des influences sérieuses, c'était quand
même assez fun. Puis avec Head of david, je cherchais
quelque chose que je trouvais plus créatif à l'époque,
c'était plus dans le concept de bâtardiser la musique
rock; C'est l'aspect "confrontation" qui continue
dans Godflesh. Je voulais bien plus mécaniser ce type
de sons, à l'époque j'avais l'impression que la technologie
était encore largement ignorée... A la fin des années
80, la technologie était encore vue comme des "déchets
éléctros" ou quelque chose comme ça... Particulièrement
en Europe, les gens disaient quelque chose comme "Mais,
tu ne peux PAS mélanger ça avec du rock" ; Et je
me suis dit que c'était possible, je pensais que mécaniser
la musique rock était un concept intéressant; Souder
les machines avec de la technologie humaine, ça pouvait
te permettre d'aller plus loin, d'atteindre un niveau
supérieur dans l'extrême, vraiment. Donc je voulais
mélanger de la musique rock brutale avec de la technologie
et des machines.
Mais
alors, ce fut un choix conscient de ne PAS avoir de
batteur humain sur les albums de Godflesh?
Oui,
absolument. D'autant plus que je venais juste d'être
batteur dans Head of david et que je revenais à la guitare
et au chant. Ca me semblait assez clair, je voulais
faire avec une machine le genre de choses que je jouais
sur une batterie. Cétait comme si j’imitais les rythmes
humains, mais en les menant 10 fois plus loin. Actuellement
je programme toujours les rythmes comme un humain, puis
je les approche ensuite plus comme une machine en me
disant "Ok, un humain peut faire ça, et qu'est-ce
que tu peux faire de plus avec une machine?". Que
ça soit au niveau des enchaînements, d'un nouveau son,
ou de programmer une pattern afin qu'elle soit quasi
impossible à jouer pour un humain. J'aime cette façon
de procéder, avec d'abord une approche humaine, puis
ensuite en utilisant les machines pour pousser les idées
humaines plus loin. Donc ne pas avoir de batteur fut
totalement intentionnel. Ca fait juste quelques années
qu'on a pris la décision de complètement inverser tout
notre concept du rythme.
Comment
décrirais-tu ce changement?
Ce
fut vraiment à l'époque de l'album "Selfless"
ou on a réalisé qu'on aurait peut-être du utiliser une
batterie. Il y avait sur cet album beaucoup de rythmes
qui auraient peut-être du être joués par un vrai batteur.
Pour nous, c'est l'album le plus faible qu'on ait fait
au niveau rythmique, je pense que la raison réside dans
le fait qu'à l'époque on ne savait pas dans quel sens
on voulait que ça "swingue". Après "Selfless",
quand on a fait "Songs of love and hate" avec
le batteur, Brian, les choses furent immédiatement plus
claires et évidentes, c'était quelque chose comme "Oh,
c'est ce qu'on aurait du faire pour Selfless!".
Comment on en est venu à ce changement ? Je ne le saurais
jamais vraiment; Je pense qu'on a été aussi loin que
possible avec les machines, puis soudainement on voulait
la dynamique d'un batteur, on voulait ce feeling plus
organique et le côté physique d'un batteur, on voulait
ce groove. On voulait toujours faire un mélange avec
des éléments technologiques, mais plus dans le sens
ou la technologie domine tout le truc.
Je
dirais que ça fait une différence durant les concerts,
car on a remarqué durant votre apparition au Shelter,
en novembre dernier, que les batteries étaient mixées
avec des choses pré-programmées.
Ah,
oui. Je me souviens bien du concert à Detroit. Ted Parsons
jouait de la batterie ce soir là. C'est bien plus dynamique
avec un batteur maintenant. Je veux dire : C'était satisfaisant
il y a des années, mais ça l'est maintenant bien plus
avec toute cette énergie physique derrière toi.
Que
s’était-il passé pour la tournée avec Skinny Puppy en
1992, Godflesh étaient sensés ouvrir pour eux mais ça
ne s'est pas fait.
On
a pas pu entrer dans le pays. Je pense que pas mal de
lois concernant les immigrants venant d'Europe ont changé
à ce moment, ceci quelques semaines avant qu'on fasse
la tournée avec Skinny Puppy. Nos papiers ont été pris
par les services d'immigration, puis ils les ont perdus
durant deux semaines, et durant ce laps de temps la
tournée à commencé. Ca leur a prit tant de temps pour
retrouver nos papiers, et les mettre en accord avec
les nouvelles lois… On restait assis chez moi pendant
une semaine, on attendait le bon coup de téléphone...
Ca ressemblait à quelque chose comme: Le lundi "Salut?...
Vous n'y allez pas?". Le mardi: "On y va?...Non".
Le mercredi: "Vous y allez... Maintenant!".
Ce fut aussi tordu... Et soudainement un jour, on était
dans l'avion. On a rejoint la tournée au Texas, mais
comme tu peux l'imaginer on a raté énormément de concerts
sur la côte Est, c'était vraiment horrible...
Comment
la tournée en tête d'affiche s'est passée après ça?
Et
bien, elle a eu lieu car on avait raté tellement de
dates sur la côte Est... Après la fin de la tournée
avec Skinny Puppy, on a fait environ 12 dates en tête
d'affiche de Chicago à Boston et autres, afin de couvrir
certains des endroits qu'on avait ratés. Honnêtement,
je pense que les concerts qu'on avait faits en 1992
en tête d'affiche étaient meilleurs que cette tournée.
Pourquoi?
Et
bien, c'est un peu regrettable mais les choses se passent
comme ça. Nos ventes de disques ne sont pas bonnes.
C'est en rapport avec combien de temps les gens restent
accrochés à un style indifféremment des modes. Cette
tournée avec Skinny Puppy fut un des meilleurs moments
de notre carrière, vraiment. La dernière qu'on a faite
a été beaucoup plus fatiguante, il y avait beaucoup
de travail.
Je
sais que les spectateurs à Detroit ont été phénoménaux
durant la date en novembre, malgré la petite taille
de la salle...
C'était
petit... Je me souviens qu'en 1992 on avait joué dans
la grande salle à l'étage, mais je me souviens aussi
qu'il n'y avait pas beaucoup de monde, on était chanceux,
elle était à moitié pleine. Et le truc marrant c'est
que 4 ans plus tard, on joue au rez-de-chaussée, et
ils ont vendu trop de tickets à un point qu'ils ne pouvaient
laisser entrer personne, et disaient plus tard quelque
chose comme "Oh, on aurait du vous faire jouer
à l'étage dans la grande salle". On se disait "Il
y a 4 ans, on ETAIT dans le grand hall!".
Des
projets pour une autre tournée?
Pas
dans un futur immédiat. La dernière tournée fut un bon
moment, mais a aussi représenté beaucoup de travail.
On a souvent joué dans ces petits endroits, au milieu
de nulle part, devant peu de spectateurs. De longs trajets.
Ca peut être un peu décourageant. Dans l'ensemble, ca
fut une tournée avec de grands hauts et de grands bas,
ce qui correspond bien à Godflesh après tout. Je pense
que si on revient, on aimerait jouer avec quelqu'un
d'autre: L'inconvénient principal avec les tournées
en tête d'affiche est de ne pas pouvoir jouer avec d'autres
gens; On aime beaucoup ouvrir pour d'autres groupes,
spécialement car si tu joues devant une audience plus
large tu sens vraiment que tu fais quelque chose, tu
ne prêches pas seulement les convertis, et ça ressemble
aussi plus à un défi. Je pense que cette ambiance de
"confrontation" doit exister pour que Godflesh
fonctionne d'une façon saine, ce qui est assez étrange.
Quand on joue pour les "convertis", on a quand
même pas mal cette impression, on peut dire que c'est
étrange, je crois, mais dans le cadre de Godflesh c'est
censé. Même si notre musique ne parle pas aux gens qui
ne nous ont jamais entendus, au moins on les confronte
à elle, et c'est un aspect très important; J'aime
vraiment ça. Donc en fait, on attend que quelqu'un de
très bon nous offre un deal, alors on le fera probablement;
Je ne nous vois pas revenir en tête d'affiche, avec
notre seul nom, avant très longtemps.
Tu
aimerais tourner avec quels groupes que tu connais?
Tant
que le groupe est vraiment bon, d’autant plus si tu
sais que 80% de leur audience ne t'a jamais entendu
et qu'ils pourraient apprécier ta musique... Pas forcément
d'une façon positive, mais au moins en nous donnant
un retour. Un groupe comme Nine Inch Nails ou Korn serait
parfait pour nous, des groupes populaires mais qui restent
toujours très "provoquants". Je pense que
tout groupe assez gros et qui joue une musique vraiment
déglinguée serait bien pour nous (Rires). C'est toujours
bon pour nous s'ils vendent des tonnes de disques; Mais
certains groupes ne veulent pas qu'on joue avec eux,
peut-être car ils ont pris quelques influences dans
notre musique et ne veulent pas nous en donner les bénéfices.
Je veux dire qu'il y a 3 ou 4 ans les gens nous offrant
un super soutient ne manquaient pas, alors que maintenant
c'est bien plus froid. Beaucoup de ces groupes sont
plus jeunes qu'on ne l'est maintenant (Rires).
Tu
peux nous donner des noms de groupes que tu adores,
personnellement?
Il
y en a des tonnes. Ma motivation initiale venait de
la musique qui m’obsède de toutes façons, je l'ai toujours
souligné. Je pense que c'est la façon dont Godflesh
communique avec les gens. Je ne fais pas une chose qui
passe vite... La plupart de ceux qui aiment Godflesh
sont assez obsédés, c'est pas comme si tu achetais un
disque et que tu passais vite à autre chose; Je pense
qu'une fois que tu es rentré dedans, c'est assez profond;
Comme tu l'as dit, c'est très complexe. Donc je pense
que ce qui me motive est mon obsession dans la complexité
des autres musiques. Dans les premières choses qui
m'ont influencées tu trouves une vaste gamme de choses
des débuts de l’industriel au rock des années 70. Le
punk m'a vraiment affecté, puis alors le postpunk et
la new wave, le hardcore; Puis alors la techno est arrivée,
beaucoup de techno, de l'électro et du hip hop. Beaucoup
de choses variées, culturellement et musicalement. Pour
moi la musique est une vaste piscine dans laquelle je
peux me perdre, Godflesh doit avoir ce sentiment et
cette complexité; Godflesh est quelque chose de très
singulier dans son approche, mais dans ses profondeurs
et son contenu il y en a beaucoup plus. Tu sauras
qu'il y a beaucoup plus de choses que juste le niveau
de surface, particulièrement si tu es obsédé au point
ou tu connais la musique comme tu te connais toi-même.
Comme pour nous, on a été labellisé à tort comme
groupe de "Grindcore" pendant des années,
pour moi c'est vraiment une insulte, car ça ne fait
ressortir qu'un langage. Je pourrais passer six heures
à parler des groupes qui m'ont influencé la durée d’une
seule année. Certaines des choses qui m'ont influencé
à la fin des années 80, quand Godflesh se formait, sont
les débuts de Killing Joke, The Stranglers, les débuts
de Black Sabbath et Led Zeppelin, Leonard Cohen, Public
Enemy, Throbbing Gristle. Je pourrais continuer longtemps.
Je suis autant fan de morceaux pop que je le suis de
barrages de noise, ce sont les extrêmes qui m'ont mené
à la musique, de la misère dramatique d'un morceau pop
à l'attaque de heavy metal brutal.
Tu
aimes Tangerine Dream? J'aime souvent comment la rêverie
terrifiante de Godflesh crée l'effet T.D.
J'adore
les débuts de Tangerine Dream. J'ai toujours aimé les
choses profondes et expérimentales comme ça.
Ecoutes
Steve Roach. C'est une combinaison intense de musique
space et de choses ambiantes, sombres et tribales. C’est
relaxant et brûlant à la fois. J’ai souvent dit aux
gens qu'il existe seulement deux entités musicales représentant
le sentiment de la vie comme il est vraiment, deux qui
dépouillent toutes les couches de connerie et révèlent
la nature de l'âme. Ce sont Steve Roach et Godflesh.
Wow,
merci! Une autre grosse influence pour nous, et qui
pourtant en surprend certains, c'est Brian Eno. Beaucoup
de gens auxquels je le dis répondent "Quoi?",
et ils semblent penser aux morceaux ambiants textuels
; Certains n'arrivent pas à voir la connexion, mais
je pense qu'il y en a une très forte, dans son immensité,
et combien tu peux te perdre dedans. Comme tu l'as
dit, je pense que Godflesh est un des seuls groupes,
disons "rock", qui peuvent te mettre dans
un même état que les premiers Tangerine Dream ou que
Steve Roach. Dans la musique rock, je n'en entends
pas beaucoup qui soit défiante... Je regrette qu'on
entende pas plus de musique comme ça. Je pense qu’une
des raisons pour lesquelles Godflesh ne tourne pas non
plus dans des stades (Rires), c'est que des gens comme
Steve Roach ne le font pas. Je pense que mon problème
avec le publique général entre aussi en compte, c’est
à dire que les gens ne veulent pas chercher plus loin
que la surface; Parfois ça m'effraie vraiment, j'aimerais
que les gens creusent plus profondément, car il y a
tellement de choses sous la surface. Environ toutes
les trois interviews, quelqu'un me dit quelque chose
de proche de ce que tu viens de dire, je pense que c'est
absolument fantastique.
Merci
Pas
de problème. Comme tu l'as dit, c'est chiant quand tu
fais une interview et que l'autre mec connaît seulement
Carcass... Tu vois ce que je veux dire? Death metal.
Et pour ce mec, on est juste un autre groupe de grindcore,
c'est horrible, décourageant; Je me demande "Pourquoi
j'ai fait ça à la base", car je pense que les fans
de notre musique pourraient vraiment aimer un album
de Tangerine Dream comme "Phaedra".
Incroyable,
oh mon dieu...
C'est
si profond, on en revient à la complexité émotionnelle.
Je veux dire que si tu l’écoutes à assez fort volume,
la puissance s'en dégageant sera aussi forte que n'importe
quel morceau de Godflesh, voir plus. Et il n'y a pas
de rythme constant! Encore une fois, ça te montres combien
la musique peut être puissante; La catégorie à laquelle
elle appartient n'est pas importante.
Ok.
Voilà une question que je dois te poser: Je sais ce
que ta musique me fait ressentir. De ta propre perspective,
quel monde aimerais-tu créer afin que les gens puissent
s'y perdre? A la fois dans des situations de concert
et d’écoute solitaire.
Je
pense que ce qu'on recherche c’est ce qui se passe quand
une musique fonctionne vraiment: Pour moi, quand une
musique marche vraiment, c’est comme quand il n'y a
plus de mots pour la décrire, comme un grand passage
blanc, ça transcende tout. Je considère la musique comme
extrêmement spirituelle. Je pense que beaucoup de gens
verraient ça comme un échappatoire, mais je pense que
Godflesh est bien plus réaliste que ça, je pense qu'on
essaie de transcender le corps et l'âme. C'est ce que
je veux, emmener les gens dans un endroit ou il n'y
a plus de mots pour le décrire, tu pourrais le lier
à une sorte de paradis (Je suppose), une dimension ou
tu peux flotter et juste ressentir. Un endroit et une
expérience que tu ne pourrais jamais vraiment décrire
avec des mots, juste des sentiments à travers la musique.
La
question qui casse brusquement la discussion: Quel est
ton film favori?
Mon
film favori à tout jamais? C'est un autre gros sujet
de discussion pour moi, je suis aussi assez obsédé par
les films.
Quick
3?
Quick
3, sans y penser. "The devils" de Ken Russel,
je dois le mentionner car il dit tout pour moi; C'est
aussi assez marrant, ce qui est important. La plupart
des films de Stanley Kubrick, "The shining"
est ultime pour moi, je pense qu'il l'est aussi pour
beaucoup de gens. Je pourrais aussi dire la même chose
de Ken Russell, j'avais adoré son "Altered states".
La pochette de "Streetcleaner" vient de là
à la base.
Je
le savais.
Un
autre film qui m'a bien fait triper pendant des années
c'est "Apocalypse now".
C'est
mon film préféré de tous les temps.
Je
pense qu'il a le même effet sur des audiences différentes,
que ça soit bien ciblé ou non, que ça parle de Vietnam
ou non. Je pense que c'est la qualité humaine. Un
autre qui m'a affecté plus que les autres, alors que
j'étais enfant et que je n'aurais vraiment pas du le
voir à cet âge, c'est "Texas chainsaw massacre".
Le fait qu'il soit sur ma liste ne semble surprendre
personne. De la pure terreur, peu de films se rapprochent
de ça.
|
|