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THE ELECTRIC
SINNERS Oulah c'est lent
cette histoire! Le mec qui me l'a envoyé m'avait bien dit que c'était
du doom, mais je m'attendais à quelque chose de plus "light",
quelque chose de peinard qui ralentisse juste ce qu'il faut, mais
pas trop, juste le nécessaire pour bien apprécier la fin de samedi
après midi... Mais non! Point de BLACK SABBATH, de stoner ralenti,
ou de doom lyrique et mélancolique! Auditeur tu ne te reposeras
point, et ta fin de samedi risque de partir en couille bien comme
il ne faut pas (Hé hé)! Le style plonge dans un monde ralenti, presque
monolithique, sans "mélodies", qui rappelle WINTER, les
débuts de CATHEDRAL, SEVENCHURCH ou éventuellement SLEEP (Dans un
sens)... Je ne sais pas si on pourrait parler d'écrasement, car
la production très typée maquette ne donne pas aux guitares une
épaisseur particulièrement impressionnante (C'est de la démo comme
il y a 10 ans quoi), mais en montant le son on arrive à oublier...
Une chose est sure: Le but du groupe réside bien dans le fait de
développer une lenteur s'étirant en long afin de créer une petite
ambiance assez sombre, presque funéraire, de taper sur le crâne
de l'auditeur en répétant inlassablement le percutant de moments
bien lourds, comme avec la pioche servant à enterrer son corps toujours
en vie et encore conscient... On serait tenté de penser à du doom
death, jusqu'au moment ou apparaissent les vocaux qui eux ne sortent
pas des cavernes, mais sonnent vachement aigus et donc contrastent...
Ils rappelleraient un peu une sorte d'Ozzy Osbourne (Mais qui sonnerait
faux car le vocaliste ne sait pas bien chanter) ou les vocaux déconnectés
de GODFLESH quand J.Broadrick partait dans les aigus... Ces parties
vocales pourraient sonner comme la complainte étrange d'un prêtre
se retrouvant subitement dans un univers qu'il ne connaît pas et
dont il ne sait gérer les menaces... Mais heureusement, notre ami
le religieux n'est pas bavard et apparaît avec parcimonie, car il
aurait tendance à gâcher le rendu... Mars 2008 |
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