_

 

 

 

INDEX\ CHRONIQUES\ MUSIQUE\ CODE 61

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mots clés:

 

Ebm - House - Dark Electro

 

CODE 61
"Drop the deal/ Stand by" MCD. 1988.
WALL STREET Recs.

Je devrais peut être mettre en place un système de chroniques express, afin d'aborder rapidement les trucs trouvés dans les bacs poussiéreux qui ne m'inspirent pas l'écriture d'un livre...
Ici ça commence plutôt bien: La pochette est bien typée EBM des années 80, et même si le beat de démarrage est très simple, un esprit assez froid se développe assez vite; Puis apparaissent divers samples pas dégueux et un clavier arabisant... Mais quelque chose cloche...
Le contenu se situe quelque part entre le vieux EBM et les tous débuts de la House (Qui était assez "dark"), ainsi dans l'esprit on est proche des vieux FRONT 242, du THRILL KILL KULT des premiers enregistrements, de MARRS (Le fameux morceau "Pump up the volume"), voir de PRINCE sur la BO de Batman (Pour les morceaux les plus électroniques et à samples, mais c'est pas exactement le même monde). Certains pourraient aussi entendre des similitudes avec "Twitch" de MINISTRY, mais l'ambiance est différente.
J'aime l'utilisation des samples vocaux qui sont assez délirants, sur certains passages c'est assez vivant, et il y a une petite ambiance sombre assez agréable (Puis certaines nappes de synthès pourrait plaire aux nostalgiques), mais malheureusement une partie des morceaux sont assez répétitifs et je ne suis pas amateur de tous les sons de clavier ou de boite à rythme utilisés (Trop fins, ou "standards").
J'avoue qu'à la première approche je me suis un peu fait chier, la musique me semblait assez vide… Mais quelques écoutes moins distraites ont fait ressortir des passages plus intéressants, plus fournis en samples, notamment au niveau des remixs.
De mon point de vue CODE 61 n'était pas un projet qui tue, comme ont pu l'être FRONT 242 ou MARRS (Avec le morceau cité précédemment), mais pourrait encore être agréable à écouter pour les fans de vieil Ebm/ House/ Electro qui n'ont pas peur d'un bon côté rétro...

Octobre 2011