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Mots
clés:
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Classique
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ANTOINE BRUMEL "Missa
Et ecce terrae motus - THE TALLIS SCHOLARS" CD. 1992. Gimell
Records.
On est ici en
présence de musique exclusivement chantée, composées de différentes
couches de voix féminines et masculines s’entremêlant les unes dans
les autres. Dans les moments les plus "touffus", le
changement constant de notes donne une impression intéressante,
comme une sorte de masse informe en constant changement et composée
de nombreux petits éléments. Dans les moments les plus calmes on
pourrait penser aux divers courants traversant un liquide, mais
de façon toujours fluide et jamais brusque. Je trouve intéressant
le fait que le tout sonne bien et mélodique, mais que justement
aucune mélodie ne ressorte et qu'il soit assez difficile d'en détecter
une (Dans les moments les plus touffus ça peut être assez "déconcertant"). Je
serais un peu tenté de comparer l'impression de changement constant
à ce que je ressentais à une époque à l'écoute des 2ème et 3ème
albums d'Emperor (Black metal symphonique), mais on en est loin
au niveau de l'ambiance et de l'état d'esprit. La musique ici présente
est calme, sans soubresauts ou passages rythmés (Au contraire d’une
partie d'autres compositions classiques). Pour rester dans l'univers
connu des métalleux, l'état d'esprit des compositions d'Elend est
plus proche, mais sans le côté torturé et sans la tempête. Les
images qui ressortent de l'écoute m'évoquent le calme, voir l'atmosphère
de recueil d'un monastère (Une forme d'austérité en moins), d'un
petit lac caché au milieu d'un bois, ou de courants sous terrains
assez calmes (Pour certains moments plus "sombres"). J'aurais
quand même aimé que les moments plus touffus soient un peu plus
présents, mais c'est une découverte intéressante et assez surprenante.
Se plonger dedans a des vertus assez apaisantes.
Mai
2012
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