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SOL IXENT
"Wide open" CD. 2004.
Discordian Records.

Et le chemin sinueux du serpent affamé s’arrêta juste devant nous.
Ce projet français pratiquait une electro sombre et simple, presque limitée au minimum nécessaire: Un beat electro binaire, une basse électronique et quelques samples froids. Au-dessus de celle-ci venaient se greffer les vocaux d'une certaine Saba Komossa, qui même si elle parlait en anglais (Voir en français) disposait d'un accent des pays de l'Est qui donnait tout de suite une connotation assez sulfureuse à l'ensemble... On se croirait dans certains films X à tendance goth, voir carrément dans les caves humides d’un bar à tapin ukrainien clandestin ou les esclaves sexuelles offrent leurs services déshumanisés dans l'insalubrité. L'image est assez parlante.
Comme références musicales on pourra citer Klinik ou Suicide Commando (Version un peu plus "dance" suivant les titres) et un chouillat de Das Ich période musique de film (Pour des ambiances ou samples de fond).
Le disque a son charme, disons qu'il est efficace pour le fait de nous évoquer certaines situations précises et imagées, mais je regrette la simplicité des beats et de la partie musicale qui auraient pu être plus poussés (Afin de nous faire pénétrer peut-être plus profondément dans les soirées sulfureuses des pays de l'Est).

Janvier 2013